Les organisations de la campagne « S-EAU-S, des engagements, pas des abonnés absents » – la Coalition Eau, le Secours Islamique France et Action contre la Faim –, présentes à New York, saluent le caractère historique de la Conférence des Nations Unies. Elles constatent cependant le décalage entre la crise de l’eau vécue, largement reconnue et médiatisée, et les engagements concrets des États qui ne permettront pas d’y répondre.
Sans un sursaut de la communauté internationale, la moitié de la population mondiale subira des pénuries d’eau d’ici à 2050. A l’occasion de la Conférence des Nations unies sur l’eau, qui doit s’ouvrir le 22 mars à New York, les responsables des ONG Action contre la faim, le Secours islamique France et Coalition Eau appellent le gouvernement français à prendre une série d’engagements ambitieux.
L’eau est l’enjeu majeur du 21ème siècle : 1 personne sur quatre dans le monde ne dispose pas d’un accès à l’eau potable. Pourtant, cela fait 46 ans qu’il n’y a pas eu de rendez-vous dédié à l’eau entre les Etats.
La Conférence des Nations Unies sur l’eau, organisée à New York les 22, 23 et 24 mars 2023, est le premier rendez-vous intergouvernemental sur l’eau depuis 46 ans. Il s’agit d’une occasion unique d’agir pour renforcer la gouvernance mondiale du secteur et pour remobiliser les Etats face à la crise de l’eau.
En matière d’accès à l’eau des publics non raccordés au réseau d’eau potable, le droit français a récemment évolué de manière très positive sous impulsion d’une directive européenne et incombe désormais de nouvelles responsabilités aux collectivités territoriales.
Dans le cadre de la campagne “Et si on commençait vraiment par la base ?”, une série d’interviews a été réalisée afin d’interroger des expert·e·s issu.e.s de la société civile du Sud et du Nord sur la question de l’importance des SSB dans la réduction des inégalités et l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Dans cette interview, Alana Potter, coordinatrice d’End Water Poverty, revient sur le rôle clé de l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène dans la réduction des inégalités.
Dans le cadre de la campagne “Et si on commençait vraiment par la base ?”, une série d’interviews a été réalisée afin d’interroger des expert·e·s issu.e.s de la société civile du Sud et du Nord sur la question de l’importance des SSB dans la réduction des inégalités et l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Dans cet entretien, Sareen Malik, Secrétaire exécutive de l’African Civil Society Network on Water (ANEW) et Vice-présidente Sanitation and Water for All, revient sur le rôle fondamental de l’investissement dans l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène.
L’Examen Périodique Universel (EPU) a été créé en 2006 sous la responsabilité du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies (CDH). Il s’agit d’un mécanisme onusien qui se renouvelle tous les 5 ans et qui vient examiner l’ensemble des Etats membres des Nations Unies du point de vue des droits humains.
A l’approche de la tenue d’un nouveau Comité interministériel de la coopération internationale et de développement (CICID), les associations de la campagne « Commençons par la base » se mobilisent et appellent le gouvernement à mener une politique de coopération qui soit réellement au service de l’accès universel et équitable à des services sociaux de base publics, abordables et de qualité.
Au terme de deux semaines de négociations, la COP de Sharm-El-Sheikh s’achève sur un bilan contrasté, entre nette avancée sur la question des pertes et dommages et manque d’ambition sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.